C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons qu’Inokufu a rejoint l’incubateur de startup du lab d’innovation Pôle Emploi Auvergne-Rhône-Alpes. 🎉
Le temps passe vite et pourtant que de chemin parcouru pour le projet Inokufu.
Parce qu’elle est belle, faite de rencontres avec des personnes intéressantes et réellement portées par leur mission sociale, j’aimerais prendre le temps de partager avec vous l’histoire de la rencontre entre Inokufu et Pôle Emploi.
Tout a commencé il y a un peu plus d’un an et demi. Je me revois expliquer le projet Inokufu à Marie ma conseillère de l’agence Pôle Emploi de Roussillon. Pour certaines personnes, les relations avec Pôle Emploi ne sont pas perçues de manière très positive. Mais dans mon cas personnel et dans le cas du projet Inokufu, je peux me faire témoin de l’inverse.
Marie a su prendre le temps de m’écouter et de distinguer tout le potentiel du projet d’Inokufu sans s’arrêter à mes piètres qualités de pitcheurs de l’époque. « Apprentissage personnalisé à grande échelle ». « Accélérer la mobilité en compétence pour favoriser l’épanouissements professionnels ». « Machine Learning appliqué à l’apprentissage humain ». Autant de grands concepts qui auraient pu me faire passer pour un doux-rêveur.😅
Au lieu de cela, Marie m’a encouragé. Elle m’a fait part de son retour pertinent, de son expertise en accompagnement des personnes en transition professionnelle. Ce fut le premier retour qui confirmait le besoin auquel Inokufu tentait de répondre. Puis de manière très concrète, elle m’a mis en relation avec quelques contacts du tout jeune Lab d’innovation Pôle Emploi Auvergne-Rhône-Alpes.
Quelques mois plus tard, alors que la version beta de ce qui allait devenir Becomino battait son plein, je rencontrais pour la première fois Christophe, Laetitia et Fabienne dans les locaux de la direction régionale à Lyon. Nouvelle épreuve de pitch. Un peu plus entrainé mais toujours pas au point. Et pourtant, une fois de plus, je me retrouvais face à des personnes bienveillantes et clairvoyantes qui ne s’arrêtèrent pas aux imperfections de la présentation. Ce fut le deuxième retour qui confirmait le besoin et son ampleur. Mais surtout, ce fut celui qui finit de me convaincre moi-même de l’alignement du projet avec la problématique de la découverte et de la formation aux métiers en tension. Le projet n’était plus seulement notre vision personnelle avec Benjamin mais devenait une vision partagée qui nous dépassait largement.
Avance rapide, nous sommes en septembre dernier et nous démarrons notre accompagnement par l’incubateur du lab d’innovation Pôle Emploi Auvergne-Rhône-Alpes. Grace à ce partenariat, nous avons pu commencer des tests en agences Pôle Emploi de l’application Becomino sur la découverte et la formation aux métiers en tension.
Accompagnés par Laetitia et Emmanuelle, avec un dynamisme et une efficacité hors-pair, nous enchainons les démos auprès des acteurs de l’emploi de la région. De Clermont-Ferrand à Aix-les-bains en passant par Grenoble et Lyon, nous rencontrons chefs de projet, conseillers et demandeurs d’emploi pour récolter leurs retours sur la situation actuelle en termes de découverte et formation aux métiers en tension ainsi que leur retour quant à l’application Becomino. Les premiers retours sur le tableau Becomino « Devenir soudeur » sont très encourageants et nous travaillons désormais à étendre le choix à d’autres métiers en tension.
De gauche à droite : Benjamin, M. Pascal Blain (directeur régional PE), Matt
Dernière étape en date, nous présentons le projet à M. Pascal Blain, M. Daniel Meyer et aux autres membres du comité de direction régional qui une fois de plus nous démontrent à quel point Pôle Emploi AURA est avancé dans sa démarche de modernisation et de transformation numérique. Nous parlons stratégie d’accompagnement au retour à l’emploi sur les métiers en tension et les retours sont unanimes quant à la complémentarité que peut apporter Becomino aux conseillers et aux demandeurs d’emploi dans leurs démarches de transition professionnelle. Vous l’aurez compris, on est fan et, si ce n’est pas une exception, ça pourrait être la preuve qu’une petite startup innovante peut très bien réussir à travailler en harmonie avec une grande institution, lorsque les valeurs et les objectifs sont partagés par les personnes impliquées. La route est encore longue mais elle sera d’autant plus agréable qu’accompagnée par autant de bonnes volontés, réellement portées par la mission de permettre un épanouissement professionnel généralisé.Un grand merci à tous ! 😊
Matt